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Volkan Balman : la passion du terrain

Chercheur en sociologie politique, Volkan Balman s’est réorienté vers le droit après une rencontre avec Inès Wouters. Au sein de Wouters & Wouters, le jeune avocat plaide de multiples affaires pénales et se spécialise en droit familial.

C’est un parcours pour le moins atypique. Après avoir obtenu son titre de bachelier en sciences politiques et un master en relations internationales, Volkan Balman entame une formation doctorale en sociologie politique à l’Université Libre de Bruxelles. Le jeune chercheur qui se destinait à une carrière académique et scientifique croise alors Inès Wouters , qui décèle en lui les qualités qui font les grands avocats. Les deux personnages se lient rapidement d’amitié et Volkan Balman décide de reprendre le chemin des auditoires : « J’ai compris que le métier d’avocat m’attirait pour l’indépendance de la fonction. J’ai alors repris des études et décroché un master en droit civil et pénal. »

La science politique et le droit entretiennent des liens étroits. Fraîchement diplômé, Volkan Balman entend mettre ses connaissances des fondements de l’Etat de Droit au service des justiciables : « J’ai immédiatement trouvé ma voie. Grâce à mon parcours universitaire, je peux compter sur une compréhension approfondie de la base socio-politique de l’Etat. Finalement, on revient toujours à la notion de contrat social de Rousseau : les règles de la vie en société, nos libertés, nos droits et devoirs. »

Avocat de terrain

Volkan Balman a prêté serment en 2017. Pendant ses deux premières années de métier, il a suivi énormément de dossiers de droit pénal et familial… ce qui lui a donné le goût du terrain : « Je suis tenace, j’adore plaider devant un tribunal de police. J’interviens directement dans les commissariats si j’estime que c’est nécessaire. C’est ce qui me plait dans ce métier. Chaque avocat peut exercer sa profession selon son propre tempérament. Moi, c’est le contact direct avec le terrain qui me passionne. »

Contrairement à ce qu’on pourrait croire, l’avocat fiscaliste n’est pas un comptable enfermé dans son bureau, les yeux rivés sur sa calculatrice. C’est une discipline qui demande beaucoup d’aptitudes relationnelles. Je me rends compte que la clé du succès dans cette matière consiste à trouver un langage commun lorsque l’on s’adresse à l’administration. »

Polyglote

On dit que certains avocats attrapent vite la grosse tête, le torse bombé, fier de leur succès. Mais ce qui frappe au premier contact avec Volkan Balman, c’est sa grande humilité. L’homme dégage pourtant un charisme indéniable, affiche un CV universitaire richement fourni et lorsqu’on lui demande quelles langues il pratique, c’est avec un sourire presque gêné qu’il en énumère… huit : le français, l’anglais, l’espagnol, le néerlandais, le kurde qui est sa langue maternelle, le turc qu’il pratique également en tant que traducteur juré, l’arabe qu’il a longtemps enseigné et le sorani, un dialecte parlé par les Kurdes d’Iran et d’Irak.

Cette humilité se traduit également dans son travail au quotidien : « C’est le défi qui me plait. Je ne perds pas de temps à célébrer de petites victoires, je trouve ça totalement inutile. Lorsqu’une affaire est terminée, ma seule obsession, c’est le défi suivant. »